Vivre des histoires

Aller chez le dentiste dans un pays étranger où l’on ne parle pas la langue, meubler un nouveau foyer: les réfugiés sont confrontés à toutes sortes de défis, qu’un copain peut supporter. En savoir plus sur les expériences des réfugiés et l’histoire de Buddy Ton.

Santé

Salut,

Je suis Murfat.
Quand j’habitais à Ridderkerk depuis peu de temps j’ai eu mal aux dents.
VluchtelingenWerk (le Conseil pour les réfugiés) avait déjà choisi un dentiste pour moi. Parce que je parlais à peine le néerlandais, j’ai trouvé ça assez effrayant d’y aller seul. Mon copain m’a accompagné. Le dentiste a examiné mes dents et il m’a très bien expliqué ce qu’il fallait faire. J’ai dû aller chez le chirurgien dentiste.

Mon copain a pris rendez-vous et il m’a accompagné à l’hôpital aussi.
Cela a rendu tout cela beaucoup plus agréable même si je n’aime toujours pas vraiment une visite chez le dentiste.

Le revenu

Salut,

Je suis Mahdia.
J’habite à Ridderkerk depuis 2016. Quand j’ai fui mon pays, je ne savais pas où j’allais finir. Je suis heureuse d’avoir obtenu le statut aux Pays-Bas. Comme je suis seule, j’ai dû beaucoup m’arranger moi-même. Gemeente Ridderkerk (la municipalité de Ridderkerk) et VluchtelingenWerk (lerle Conseil néerlandais pour les réfugiés) m’ont beaucoup aidé. Beaucoup a dû être arrangé avec toutes sortes de demandes de revenus et de dépenses.
Mais aussi pour mes études pour une bonne et harmonieuse intégration. Je voulais obtenir mon diplôme d’intégration le plus tôt possible et ensuite aller travailler.
Je suis très heureuse d’avoir rencontré ma copine Marijke.
Marijke est une dame plus âgée de Ridderkerk qui m’a énormément aidé dans tout. Elle m’a aidé avec mes devoirs. Nous avons réfléchi au type de travail qui me conviendrait.

Elle m’a aidé à trouver du travail bénévole. Elle m’a même appris à écrire des lettres de candidature. Elle me stimule et me met au défi quand je ne sais pas comment m’en tirer. Et parfois, ma copine vient juste prendre un café et je la gâte avec toutes sortes de friandises.

Le logement

Salut,

Je suis Ammanuel.
Quand, après avoir fui mon pays, j’ai vécu à Ridderkerk pendant quatre ans, je pourrais, après l’autorisation du regroupement familial par l’IND, embrasser ma femme et mes trois enfants. Vous comprenez à quel point ce fut un grand moment pour nous tous. En même temps cela nous a présenté une tâche énorme.
Nous avons dû déménager de mon petit appartement à une maison unifamiliale en un mois. Je suis très reconnaissant à la municipalité de Ridderkerk (Gemeente Ridderkerk) et à l’association du logement (Wooncompas) pour ce qu’ils ont arrangé. Mais je suis encore plus reconnaissant à Willemijn et Joop. J’ai ce beau couple de Ridderkerk comme ‘copains’.
Je ne sais pas ce que ma femme et moi aurions dû faire sans eux. Ils ont littéralement pensé à tout ce qui devait être fait dans notre nouvelle maison. Et ce qu’il fallait acheter. Et où il était possible d’acheter à bas prix. Et non seulement ils y ont pensé, mais ils ont retroussé leurs manches eux-mêmes. Et ils ont également organisé des amis et des connaissances pour nous aider.
Grâce à leur dévouement et à leur perspicacité ma femme et les enfants pouvions nous installer à Ridderkerk venant de l’AZC après la réception de la clé en moins de trois semaines. Et nous avons merveilleusement dormi en famille pour la première fois dans notre nouvelle maison.

l’Éducation

Hi,
Salut,

Je suis Jonathan.
Je suis aux Pays-Bas avec mes parents depuis plus d’un an maintenant. Nous habitons à Ridderkerk et ça nous plaît. J’avais déjà fréquenté l’école avant notre arrivée aux Pays-Bas. J’en ai rêvé de devenir médecin.

J’ai appris à parler le néerlandais assez rapidement. Cela est principalement dû aux efforts de mon professeur à l’école. Mais le professeur dit que c’est aussi parce que je travaille dur.
Ce qui m’aide, c’est qu’un ami de mon père, un ‘copain’, un ‘buddy’, m’aide avec mes devoirs.
Et quand il y a ‘une conversation-de-10-minutes’ à l’école, il accompagne mes parents parce qu’ils ne parlent pas encore bien le néerlandais. De retour à la maison il explique à mon père et à ma mère ce que le professeur a dit et à quoi il me faut faire attention lors de l’apprentissage.
Je suis très heureux qu’il m’aide aussi.
Ce n’est pas toujours agréable d’être demandeur d’asile. Parfois je me sens très seul. Je sais que je dois travailler encore plus dur que les enfants néerlandais. Je suis heureux d’être aidé à cet égard.
Maintenant, je n’ai pas à abandonner mon rêve.

Sport

Hi
Salut,

Je suis Yosief
J’ai huit ans. Il y a un an j’ai fui notre pays avec mon père et ma mère et deux sœurs . Il y a la guerre là-bas et notre maison a été bombardée. Depuis peu de temps nous habitons à Ridderkerk. Je vais dans une école ici où il y a plus d’enfants de réfugiés. Mais ils ne vivent pas près de chez moi. Il n’y a que des enfants néerlandais qui vivent dans mon quartier. J’aime bien jouer au football. Parfois je participe au foot avec les enfants du quartier. Mais je ne les comprends pas toujours et ils ne me comprennent pas non plus. Et puis ils me renvoient simplement.
C’est l’oncle Jan qui aide mon père et ma mère. C’est un monsieur qui habite ici à Ridderkerk. Ils l’appellent ‘notre copain’. Mais c’est juste un ami qui veut les aider. Oncle Jan est allé avec moi dans un club de football ici à Ridderkerk. Tout près de chez nous. Là, il leur a demandé si je pouvais jouer au football. Et il a demandé combien je dois payer. Nous pouvons le payer avec le ‘pass Ridderkerk’ que nous avons. Les premières fois l’oncle Jan m’a accompagné. Il a également parlé au moniteur.

Après peu de temps je suis allé seul et je m’amuse bien maintenant. Et avec les enfants du quartier je joue aussi parfois au football. J’ai déjà tellement appris avec mon club de football qu ils veulent bien maintenant que je participe. Même s’ils ne me comprennent toujours pas tout à fait.

L’histoire de Buddy Ton

Hi,

Salut

Je suis Ton.
En tant que copain d’un certain nombre de titulaires de statut, je peux m’appeler expert par expérience. Être copain est un défi. Aucune personne n’est la même, tout comme le titulaire du statut unique est complètement différent de l’autre titulaire du statut. Certaines personnes ont besoin d’un petit coup de pouce pour organiser toutes sortes de choses elles-mêmes, d’autres sont beaucoup plus dépendants d’autres personnes et avec un tiers une conversation agréable suffit. J’ai accompagné un jeune garçon (il a fui l’Érythrée à l’âge de 17 ans) qui était très motivé et enthousiaste. Il a repris des choses très vite. Magnifique!
On m’a également demandé d’agir en tant que copain pour un homme âgé qui habitait à Ridderkerk depuis un certain temps. Il avait l’air de savoir tout et cela ne collait pas entre nous. Nous l’avons conclu ensemble et nous nous sommes bientôt séparés en bons amis. L’intention n’est certainement pas de résoudre tous les problèmes du titulaire du statut. Il y a suffisamment d’instances qu’on peut engager. La Fondation l’Intégration à Ridderkerk en est une. Pour être copain, il est nécessaire de ne pas être timide. Un large intérêt pour les personnes et leur situation peut t’aider. On découvre les différences et la valeur entre les cultures. Cela m’a énormément enrichi.